Coquilles Diverses Rénovation (Galerie)

Vous trouverez sur cette page une explication sommaire à propos de la rénovation de certaines coquilles trouvées mortes à découvrir ici (GALERIE).

Depuis l'arrivée des premiers Missionnaires en Nouvelle-Calédonie en milieu des années 1800, puis au cours du temps passé, énormément de Cypraeas Nigerostrées ont été découvertes
à l'état de cadavres et tout de même ramassées, dans un premier temps pour une "approche Scientifique" de ce Phénomène encore inconnu du Monde des Gastéropodes à l'époque,
puis ensuite, pour convenances Personnelles par des Amateurs éclairés, voire des Collectionneurs bien avisés, toujours à l'affut de choses peu communes, bizarres, ou rares.
Quelques-unes de ces reliques n'ont jamais été trouvées qu'en un seul exemplaire, ce qui fait d'elles des témoins uniques parfaits d'Espèces Nigerostrées à jamais disparues.
Nul ne sait dès lors depuis combien de temps avant la première étude du Phénomène celui-ci a bien pu commencer à se manifester sur les coquilles vivantes d'antan !.

INTRODUCTION :
Les coquilles de cette page vous sont présentées pour rendre hommage à ces Artistes aux doigts de fée qui sont en mesure de redonner une seconde jeunesse à ces coquilles retrouvées mortes, parfois en très mauvais état.
Sans cette patience d'un travail délicat et habile, ces coquilles seraient perdues à jamais.
Bien sûr, des techniques récentes et innovantes utilisant des résines/céramiques "à froid" permettent maintenant ces prouesses.
Cependant, ce travail est souvent magique tant le rendu est spectaculaire, presque égal au "naturel" !.
Quel dommage qu'il soit impossible de retrouver maintenant les cadavres de ces coquilles que l'on ramassait sur certaines plages il y a 50 ans.
On comptait parmi celles-ci quelques espèces qui n'ont "jamais" été retrouvées "vivantes" depuis ces temps-là !.
Les hyper-rostrations qu'elles affichaient alors feraient pâlir d'envie un nombre incalculable de Collectionneurs, s'il avait été possible de les "rénover" à l'aide des techniques actuelles, tout en conservant la coquille d'origine, par-dessous !.
En outre, cela aurait eu l'inestimable avantage de montrer maintenant jusqu'où certaines de ces espèces pouvaient rostrer alors, avant de mourir de causes inconnues.

A propos de ce Processus :
Je ne connais pas exactement comment cette "Magie" s'opère, secret professionnel oblige.
Toutefois, on peut dire que la coquille d'origine est conservée comme support.
Dans le cas d'une coquille en mauvais état, tous les défauts (Trous, fissures, craquelures, voire morceaux manquants ou rostres cassés),
sont bouchés et/ou reconstitués d'après un "modèle" (Pièce gem de même espèce, ou photo de très bonne qualité).
Bien sûr, si un ou plusieurs rostres sont manquants, l'artiste doit le(s) reconstruire(s) en respectant une logique "estimée" à partir du modèle.
Si la coquille est entière, seul un bouchage des trous puis l'application de résines colorées (Disposées ou placées suivant le modèle) est effectué.
Pour l'orfèvre, la tentation est certes forte de vouloir "exagérer" ne serait-ce que les rostrations avants et arrières, mais l'éthique de la profession et son intégrité personnelle font qu'il soit peu probable qu'il le fasse.
Dans le cas d'une coquille trouvée vivante et/ou gem, mais ayant été cassée naturellement ou bien au cours de manipulations, seule la partie abîmée est reconstituée, suivant le même processus.
La grosse difficulté résidant cependant dans le fait que la "soudure" (Jonction !) entre les parties rapportée et existante doit absolument être rendue invisible au final, et cela reste une vraie gageure.
Dans le cas d'une coquille trouvée vivante et simplement "réparée", si le "travail" est réussi, très ardue sera la détection de cette reconstitution.
Par contre, dans le cas d'une coquille trouvée morte "Beach" abîmée, il sera toujours possible de le déterminer, simplement en scrutant l’intérieur au niveau de l'ouverture,
et de la denture en particulier, qui ne peut être refaite en profondeur, et conservera de ce fait toujours les défauts inhérents à son "Beachage".

À gauche, Cypraea Isabella trouvée morte (Beach),
à droite, la même coquille, restaurée.

À gauche, Cypraea Lynx trouvée vivante mais cassée à l'avant,
à droite, la même coquille, restaurée.

À gauche, Cypraea Moneta trouvée vivante mais abîmée dessus,
à droite, la même coquille, restaurée.